
Nochapiq emballe French Theory
La revue 1 Epok formidable vous présente l’artiste Noémie Chaillet-Piquand alias Nochapiq.
Nochapiq emballe French Theory
A l’initiative de la revue 1 Epok formidable, l’artiste Noémie Chaillet-Piquand – alias Nochapiq – « embolduque » une série d’objets dans le Salon des Hydropathes, chez French Theory. La performance a lieu le 31 janvier, en présence de quelques personnalités. Les pièces réalisées seront ensuite exposées à la galerie Joyce, à Paris, où Nochapiq s’affiche du 22 février au 7 mars 2020.
Nom de code : Nochapiq. Signe particulier : elle enrubanne tout. Elle « embolduque » même, puisque les rubans de marques de luxe lui servent dematière première. Elle a commencé avec un couteau paré d’un bolduc Dior en 2015. Puis, elle a poussé l’exercice jusqu’à l’obsession à partir de 2018.
Cuillères, fourchettes, pipes, brosses à dents, appareils photo, sucettes, marteaux, bracelets, prises électriques, souris d’ordi… tout y passe et tout se pare de rubans Chanel, Hermès, Gucci, Lanvin, Yves Saint Laurent… Pourquoi ce parti pris pour les rubans griffés ? « Ils sont la trace du luxe et donc très identitaires ». L’artiste ajoute : « Un sifflet Hermès vaut-il la même chose qu’un Gucci ou un Chanel ? La valeur de l’objet vient-il de son habillage ? L’habit fait-il vraiment le moine ? »
Un sifflet Hermès vaut-il la même chose qu’un Gucci ou un Chanel ?Nochapiq
D’aucuns y voient de l’irrévérence dans le geste, d’autres une façon de momifier une certaine idée de la société de consommation. Nochapiq, qui se sent proche du pop art et du surréalisme, laisse chacun s’approprier l’objet rhabillé pour cet hiver…
Image à la une : Photographies par Nicolas Buisson
Images des oeuvres : Photographies par Mohamed Khalil